lundi 27 février 2012

Film fantastique: Le Labyrinthe de Pan

Le réalisateur de Le Labyrinthe de Pan est Guillermo Del Toro. Ce long-métrage est sorti en 2006.

Résumé
Dans un contexte d'après-guerre, Ofelia et sa mère, Carmen, vont rejoindre le capitaine de l'armée franquiste, celui-ci étant le nouveau mari de Carmen. Ofelia est une jeune fille rêveuse qui est absorbée par ses contes de fées. Lors de leur voyage jusqu'à la campagne, Carmen, étant enceinte, a un malaise et ils s'arrête donc quelques minutes. Ofelia découvre alors une pierre qui a la forme de visage, un bout, qui se trouve à ses pieds, en est manquant. Elle place alors le morceau où il va puis un insecte sort de la pierre en question. Ofelia croit avoir vu une fée. À leur arrivée à la campagne, l'insecte était toujours là. Celui-ci mena Ofelia dans un labyrinthe dont elle se fera interdire l'accès puisqu'elle pourrait s'y perdre. La nuit tombée, l'insecte vient rendre visite à Ofelia et celui-ci se change en fée. La fée mène alors Ofelia dans le labyrinthe où un faune l'y attend. Celui-ci lui indique que si elle passe les trois épreuves qu'il lui lancera avec succès, cela signifierait qu' Ofelia est la réincarnation de la princesse et serait donc immortelle.Ofelia acceptera donc cette aventure digne des contes de fées.

Caractéristiques
Dans ce film, j'ai repéré trois caractéristiques propres au genre fantastique. Les caractéristiques sont les suivantes:
  •  L'histoire que déroule dans un univers réaliste et crédible alors que des éléments inexplicables apparaissent créant ainsi la peur.
  •  La fée, personnage typique du fantastique fait plusieurs apparitions dans le long-métrage.
  • La teinte bleutée est dominante dans ce film, beaucoup de scènes ont lieu la nuit.
Prix
Le Labyrinthe de Pan a remporté trois oscars, celui de meilleure photographie, meilleure direction artistique ainsi que meilleur maquillage. Selon moi, ces trois prix sont mérités, car les plans de caméra étaient variés et très beaux. Esthétiquement, les images étaient toujours très belles, que ce soit au niveau du cadrage où au niveau des couleurs. De plus, les lieux de tournages étaient très bien exploités.Les costumes étaient également très représentatifs de l'époque ce qui faisait en sorte qu'on aurait pu croire que le filma été tourné à cette époque-là. Pour ce qui est du maquillage, je trouve que cet aspect était simplement magnifique. Pensons simplement au faune qui ressemblait vraiment à une créature mythique ainsi qu'au monstre avec les yeux dans les mains. Lorsque les gens se blessaient ça avait l'air réel également, notamment lorsque Mercedes coupa la lèvre du capitaine franquiste, c'était très réussi. Donc, trois honneurs qui ont été remportés avec mérite.

samedi 18 février 2012

L'Homme à la caméra

J'ai trouvé que l'Homme à la caméra, réalisé par Dziga Vertov, était un film très intéressant au niveau des contrastes qu'il présente. On y retrouve également plusieurs plan que ce soit de très gros plan ou des plans de grands ensemble ce qui rend la vu de ce film d'autant plus intéressant. J'ai particulièrement aimé lorsque les stores s'ouvrent et se ferment en faisant un parrallèle avec les yeux. J'ai tout simplement trouvé ces images magnifiques. Une autre scène qui m'as marquée est celle où l'homme va sur le chemin de fer alors que le train approche puis s'éloigne juste à temps pour que le train de le frappe pas. L'ajout de la musique de Madonna, je dois l'avouer, a beaucoup aider  à mon appréciation du film. Cela rendait le film plus dynamique. Cependant, lorsque la musique ralentissait, j'avais un peu plus de misère à suivre le film, car il me semblait qu'il devenait long tout à coup. Bref, le film avec ses plans et ses mouvements de caméra a  susciter mon intérêt et on voit que ce film est encore un film moderne en le regardant attentivement.

Sergei Eisenstein

Sergei Eisenstein est un cinéaste russe né à Riga en 1898. Il a réalisé six films qui ont fait un apport très important au monde du cinéma. Il a notamment participé à l'atelier de Lev Kouleshov sur le jeu des acteurs par rapport au montage. Eisenstein a également découvert qu'il était possible de montrer ce qui n'est pas visible à l'écran à l'aide du montage. Parmi ces œuvres, on compte Cuirassé Potemkine qui a été réalisasé en 1926. Ce film est célèbre notamment pour la scène de la poussette où un bambin dévale les escalier dans sa poussette. Dans cette œuvre, on retrouve également au montage des coupures qui permettent de croire que le peuple et les soldats sont au même endroit au même moment alors qu'on ne les voient jamais dans le même plan. La Grève est également un de ses films marquant. Aussi réalisé en 1925, on y retrouve l'effet Kouleshov où l'on voit les manifestants puis des bœufs se faire écorcher vif. Donc, les films de Sergei Eisenstein sont grandement travaillés au montage et impose le principe de la suggestion. C'est en 1948 Eisenstein s'éteignit. 

source: L'Encyclopédie Universalis

mercredi 15 février 2012

Lev Kouleshov

Lev Kouleshov, né le 1er janvier 1899  à Tambov Russie , est un cinéaste et théoricien soviétique. Kouleshov a grandement participé à créer des effets de montages. On le connait notamment pour l'invention l'effet Kouleshov. Cet effet de montage consiste à juxtaposer deux images une à la suite de l'autre de sorte que le spectateur fait un lien entre les deux images même si elles n'ont pas forcément un lien direct. On a fait l'expérience où un comédien gardait un ton neutre sur toutes les prises et on y montrait successivement une autre image soit un bol de soupe, d'une jeune fille ainsi que d'un cercueil. Dans les trois cas, les spectateurs ont été étonnés par le jeu formidable de l'acteur qui avait l'air affamé en regardant le bol de soupe, d'un être paternel en regardant la fillette et il avait l'air d'une tristesse. Ainsi est né l'effet Kouleshov. Bref, Kuleshov a longtemps travaillé pour montrer l'importance du montage dans un film. C'est le 30 mars 1970 à Moscou que Lev Kouleshov mourut.

Dziga Vertov

Né Denis Kaufman à Bialystok, Dziga Vertov s'intéresse aux montages de sons et de différents bruits. Il fonde le laboratoire de l'ouïe en 1917 . L'année suivante, il devient rédacteur en chef et monteur du Kino-Nédélia. Grâce à ce poste, il essaie de nouvelles techniques de montage fondées sur le mouvement. Vertov est alors considéré comme le pionnier des films de montages.  Vertov expérimente notamment le « ciné-oeil » ainsi que le « ciné-vérité ». Le ciné-oeil est le principe selon lequel la caméra est plus parfaite que l'oeil humain et qu'elle peut enregistrer des faits tout en choisissant les éléments enregistrés. Vertov refuse, toutefois, de faire du cinéma avec des acteurs, des décors, des costumes et des plateaux de tournage. Celui-ci critique le fait que ce type de cinéma hébète et suggestionne le spectateur. Parmi ses oeuvres importantes, on compte notamment L'Homme à la caméra, Kino-Pravda,  En avant Soviet!,  La Onzième Année, La Symphonie du Dombass et Trois chants sur Lénine. La plupart de ces films sont des magazines filmés. C'est d'ailleurs leur aspect documentaire qui leur donne de la valeur.


source: L'Encyclopédie Universalis

dimanche 5 février 2012

Ciné-Club: rencontres

Midnight Cowboy est un film réalisé parJohn Schlesinger en 1969.

Résumé: Midnight Cowboy est le récit d'un jeune cowboy du Texas, Joe Buck, qui décide d'aller vivre à New York. Celui-ci se prostituant à des fins monétaires est considéré comme l'un des meilleurs dans son coin de pays. Cependant, les choses ne se déroulent pas comme il le voudrait une fois arrivé à New York. C'est alors qu'il fait la rencontre de Ratso Rizzo qui lui propose d'être son '' manager ''.  Joe accepte c'est offre, mais constatant que Ratso ne lui apporte aucun contrat satisfaisant il laisse tomber son partenariat avec lui. Un soir, alors qu'il rentre à son hôtel, on annonce à Joe qu'il de peux plus y vivre tant qu'il n'aura pas l'argent pour payer le montant à l'hôtel. Il revit ensuite Ratso qui lui proposa d'aller vivre chez lui. Joe Buck n'ayant aucune autre solution fini par accepter. La maison de Ratso s'avère être un vieux bloc appartement abandonner et miteux. Les deux copains voleront, se soutiendront et se battront afin de survivre dans ces conditions.
Critique: Le film Midnight Cowboy m'a tout d'abord choquée. Probablement parce que je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. De plus, les retours en arrière ne me semblaient pas toujours justifiés, du moins, je ne comprenais pas toujours leur signification ce qui nuisait à ma compréhension. Cependant, avec le recul, je peux dire que j'ai apprécié ce film sur certains aspect tels que la morale qui se cachait derrière l'histoire de Joe Buck. C'est-à-dire que ce n'est pas parce qu'on est le meilleur à une place qu'on va l'être partout. J'ai également apprécié la relation qui s'est développée entre Joe buck et Ratso Rizzo. Ils feront tout pour se sortir de leur misère et n'abandonneront jamais l'autre dans leur propre intérêt. Ce qui prouve que malgré la misère les amis restent soudés. Il y a également un élément cinématographique que j'ai particulièrement aimé: lorsque Joe à la toute fin du film regarde par la fenêtre de l'autobus en tenant Ratso dans ses bras et que l'on voit en surimpression le chemin qu'il parcoure.

Carnets de voyage est un film réalisé par Walter Salles en 2004.

Résumé:  Carnets de voyage est le récit de Che Guevara et d'Alberto Granado qui projettent de faire un voyage à travers l'Amérique du Sud en neuf mois avec une moto. Leur objectif est d'atteindre Caracas pour les 30 ans d'Alberto. Cependant, ils accumuleront vite du retard à cause de problèmes avec la moto. Étant respectivement biochimiste et étudiant en médecine, Alberto et Che obtiendront quelques faveurs notamment d'avoir la réparation de leur moto gratuitement. Cependant, malgré toutes les réparations qu'elle a subie la moto rend l'âme. Les deux amis doivent donc continuer leur périple à pied. Sur leur chemin ils rencontreront un couple d'Indiens qui sont prêts à tout pour obtenir un travail dans les mines puisqu'ils sont pauvres et ont du s'enfuir de leur pays puisqu'ils étaient communistes. Cette rencontre changea un peu la mentalité des deux jeunes voyageurs, qui au fil des jours, rencontreront des gens démunis et face à ses injustices ils changeront tout en tentant d'aider ces gens.

Critique: Personnellement, j'ai adoré ce film. C'est un film criant de vérité qui nous fait prendre conscience de toutes les injustices qu'il y a dans notre monde. Cette injustice dont on ne se rend pas compte et qui pourtant est là chaque jours et ce, depuis toujours. Mais bien plus encore, à travers ce film on peut également voir la beauté de notre monde avec des paysages à en couper le souffle. J'ai aimé voir les deux personnages évoluer au cours de leur aventure qui se transforme en voyage humanitaire. En effet, Che et Alberto qui faisaient ce voyage pour le plaisir se rendant compte de la situation de certaines nations se font un devoir d'aller aider ces gens. Je trouve que c'est remarquable pour des êtres humains qui voulaient prendre du bon temps de s'investir dans des causes comme celles-ci. De plus, le fait que ce film soit inspiré d'une histoire vraie et que les gens des différents pays que l'ont voient ne soient pas des acteur ne rend le film que plus authentique.

Midnight in Paris est un film réalisé par Woody Allen sorti le 11 mai 2011.

Résumé: Midnight in Paris est le récit de Gil, un écrivain qui est en vacance à Paris avec sa fiancée Ines. Gil rêve de vivre à Paris, il aurait aimé y vivre dans les années 20. Sa fiancée, par contre, est une pure Californienne et elle ne le cache pas à Gil: elle ne serait pas capable de vivre à Paris en permanence. Un soir, alors que le couple soupa au restaurant avec des amis à Ines, Gil décida qu'il rentrerait à l'hôtel à pied au lieu d'aller danser avec les amis de sa fiancée. Gil ne connaissant pas bien la région de Paris se perdit. Alors qu'il était assis sur des escalier attendant je ne sais quoi, minuit rententit. C'est alors qu'une voiture d'allure ancienne apparu et s'arrêta juste où Gil était assis. Les gens se trouvant à l'intérieur de celle-ci insistèrent pour que Gil monte avec eux ce qu'il fit. Ils se rendirent à une fête où Gil fit la rencontre du couple Fitzgerald. Ils allèrent ensuite dans un café où le couple présenta le jeune homme à Hemingway. Depuis ce soir là, Gil se rendit aux mêmes escalier tous les soirs et à minuit il faisait un bond dans le temps là où il considérait que la vie était plus belle.

Critique: J'ai beaucoup aimé ce film et le message qui y est encodé. En effet, ce film nous suggère que l'on croit souvent que la vie est plus belle à une certaine époque. Lorsque le personnage de Gil à eu l'occasion d'aller visiter les années 20, il s'est rendu compte que c'était la même chose pour les gens de cette époque là. J'ai également beaucoup aimé l'univers fictif créé. Tout le monde a déjà voulu remonter dans le passé et ce film permet de s'abandonner à la rêverie. Cela nous permet également de s'identifier au personnage principal. En plus de représenter la ville de Paris magnifiquement, le côté humoristique réussit bien à nous faire rire. C'est donc un film léger qui se prend bien et qui nous fait bien réfléchir sur les choses que l'on croit être mieux que ce que l'on a.


Burlesque muet: The Kid

The Kid est un long-métrage réalisé par Charlie Chaplin en 1921.

Résumé: Ne pouvant subvenir aux besoins de son jeune enfant, une jeune mère décide d'abandonner son enfant. Celle-ci va le porter dans une voiture se disant que les propriétaires de celle-ci auront de quoi s'occuper de son bébé. Hélas, deux voleurs décidèrent de voler la voiture. Lorsqu'ils s'arrêtèrent un moment, ceux-ci entendirent les pleurs du bébé. Ne voulant pas s,occuper du bambin, les deux individus le laissèrent dans une ruelle. C'est alors que Charlot découvrit l'enfant. Il le prit et voulu le remettre à sa place. Cependant, un policier remarqua que celui-ci avait l'enfant dans ses bras et ne put donc pas s'en débarrasser. Charlot vit alors une femme et tenta de mettre le bambin dans la poussette de celle-ci. Voyant que ce n'était pas son enfant, la dame l'enleva de la poussette et le redonna à Charlot. Celui-ci tenta ensuite de le refiler à un vieillard qui finit par le mettre dans le charriot de la même dame. Charlot passant à côté d'elle fut donc obliger de reprendre le bébé encore une fois. Charlot sera donc obliger de prendre soin de cet enfant. Pendant ce temps la mère du bambin commence à avoir de regrets et décide de chercher le bambin. Cinq ans plus tard, alors que Charlot à élevé l'enfant, John, comme si c'était son propre fils, sa mère biologique le cherche toujours. 

Critique: J'ai été agréablement surprise en écoutant le film The Kid. On a souvent tendance à croire que le cinéma muet est ennuyant et que l'histoire ne peut pas être aussi riche qu'avec des paroles. Eh bien, ce n'est pas du tout le cas. Le muet permet de mettre l'accent sur les actions plutôt que sur les paroles ce qui fait qu'en bout de ligne, l'histoire est très compréhensible et amusante à visionner. L'histoire qu'on retrouve dans The Kid est, selon moi, très touchante. En effet, le personnage de Charlot, au début du film, ne veut aucunement être pris pour s'occuper de l'enfant alors que, lorsqu'on essaie de lui enlever, cinq ans plus tard, c'est pour lui une tragédie. On comprend alors que dans le récit on insiste sur le fait qu'on peut aimer un enfant comme s'il était le nôtre alors que ce n'est pas le cas. De plus, j'aime bien le genre burlesque qui est amusant et qui permet de rire même si l'histoire est sérieuse. Bref, le message et l'atmosphère de ce film m'ont bien plus.

Caractéristiques: J'ai identifié plusieurs caractéristiques du burlesque lors de mon visionnement. La rapidité de mouvement fut  un élément présent  notamment lors des différents combats entre le policier et Charlot. On retrouve également la bastonnade lorsqu'une dame frappe Charlot avec son parapluie croyant que c'est lui qui a mis le second bébé dans sa poussette. Plusieurs chutes corporelles se retrouvent également dans ce long-métrage: lorsque John se bat contre un autre petit garçon, celui-ci tombe à cause des coups de poings que lui a assenés John. Lorsque le docteur rend visite à Charlot puisque John est malade, il s'assoie sur une chaise avec un trou et tombe de celle-ci. Il tombe également en quittant la résidence de Charlot. Il n'y a pas eu de lancer de tarte à la crème, cependant, lorsque les autorités sont venus chez Charlot pour récupérer l'enfant, on leur a lancé un bol de farine au visage. j'ai identifié un gag lorsque Charlot est à l'hôtel où il a loué un lit afin de se cacher pour qu'on ne lui enlève pas John, il fouille dans sa poche et une troisième main fouille également dans ses poches. Je n'ai identifié aucun slapstick. Lorsque Charlot se bat contre le frère du gamin contre qui John s'est battu un running gag est présent: l'homme tente de frapper Charlot, mais Charlot se baisse juste à temps pour ne pas recevoir le coup, puis, c'est lui qui frappe l'homme sur la tête. ce manège à lieu à quatre reprises. Lorsque Charlie et John tentent de fuir le policier, ceux-ci courent dans toutes les directions et ils ridiculise le policier qu'ils arrivent a semer. Il y a donc un keystore cops dans cette scène.